De grands changements s’annoncent pour les études de santé.
Le projet de loi sur la réforme des études de santé vient d’être adressé aux partenaires sociaux ce 9 janvier 2019 et devrait être soumis au parlement au printemps prochain. Ce texte confirme :
la suppression du numérus clausus à la rentrée 2020
la fin des épreuves nationales classantes (ECN, ancien internat)
la fin du redoublement en 1ère.année.
FIN DU NUMERUS CLAUSUS
S’agissant du numérus clausus, celui-ci sera remplacé par de nouvelles procédures sélectives et le nombre des admis en 2ème & 3ème années sera fixé par les universités elles-mêmes sur avis conforme de l’Agence régionale de santé et selon des objectifs d’admission déterminés en fonction « des objectifs nationaux pluriannuels établis pour satisfaire les besoins du système de santé, réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins et permettre l’insertion professionnelle des étudiants ».
FIN DES EPREUVES CLASSANTES NATIONALES
A partir de 2020, l’accès à l’internat (3ème cycle) et l’affectation par spécialité ne passeront plus par des épreuves classantes nationales (ECN) comme c’est le cas aujourd’hui. Elles seront remplacées par un nouvel examen des connaissances intervenant en fin de 5ème année d’études au lieu de la sixième année actuellement. Les premiers étudiants concernés par cette réforme sont ceux qui entreront en quatrième année (deuxième cycle) en septembre 2019.
Les étudiants pourront être admis en troisième cycle après avoir obtenu la note « minimale » à ces nouveaux examens évaluant leurs connaissances et leurs compétences acquises. L’affectation par subdivision territoriale et par spécialité s’effectuera « en prenant en compte leurs résultats aux épreuves ainsi que leur parcours de formation et leur projet professionnel».
FIN DU REDOUBLEMENT EN PACES
Enfin, avec cette nouvelle réforme, le redoublement de l’année de PACES ne sera plus autorisé. Toutefois, le projet a prévu une mesure transitoire pour les étudiants qui entreront en Paces en septembre 2019, juste avant la mise en place de la réforme : ceux qui auront échoué à l’issue de la PACES 2019-2020 pourront s’ils le souhaitent retenter leur chance une seconde fois.
Ce projet de loi ne concerne pas les écoles de santé des armées (médecine, pharmacie, odontologie). Le nombre d’élèves continuera à être fixé par arrêté par l’état.
Source Le Monde Campus – 14 janvier 2019
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